Sherlock Holmes [ u.c; ]

Même si Sherlock ne possède pas un physique de dieu de l’Olympe, il n’en reste pas moins doté d’un certain charme. Sa haute taille – 1m85 – est l’exception qui confirme la règle. 185 centimètres d’un corps malgré tous ses efforts presque maigre. Le jeune homme est presque tout le temps en cas de carence alimentaire : il ne mange quasiment pas et est totalement incapable de vous dire qu’il a faim. Résultant de cette constante insuffisance, le corps de Sherlock est considéré comme « faible », même s’il garde une force physique bien à lui. Ayant pratiqué un art martial qu’il a remanié à sa manière, le détective est tout de même doté d’un minimum de muscles qui lui permettent de se défendre en cas de besoin, bien qu’il soit plus souple que fort. Holmes se déplace en effet avec la grâce d’un chat et la légèreté d’un funambule, silhouette gracile et furtive parmi les ombres. Il est silencieux comme un fantôme lorsqu’il se déplace, misant encore une fois plus la souplesse que la force. Je dois également ajouter que le détective fait tout pour mettre en valeur cette gracieuse démarche : portant la plupart du temps des chemises qui soulignent à merveille son corps svelte et des pantalons qui enserrent ses longues jambes minces sans pour autant l’efféminer. Avec lui, rien dans son apparence n’est laissé au hasard : en passant par son col toujours impeccable et ses paires de chaussures toujours lustrées, il n’aime pas quand quelque chose est trop voyant. Métier oblige.

Vous remarquerez également que Sherlock a très souvent le visage dégagé. Pour cela, il doit remercier ses cheveux légèrement bouclés qui ne se font pas prier pour reprendre leur place habituelle lorsqu’il y passe la main dedans. Et qui peuvent être agréables au toucher, même si Sherlock ne vous laissera jamais toucher ne serait-ce qu’une partie de son « noble » corps. Navré, mesdemoiselles. Sherlock n’est pas la bonne personne pour fantasmer, malgré le fait qu’on se perde dans l’immensité bleue métallique de son regard limpide. Le monsieur a en effet des yeux d’un bleu presque exquis que beaucoup de gens auraient à lui envier. Des yeux clairs et vifs, mais terriblement sensible à la lumière du soleil quand elle se reflète dans l’eau. Ces yeux surplombent de hautes pommettes et un visage quelque peu allongé, mais fin. La très grande pâleur de sa peau rehausse d’ailleurs la couleur prenante de ses deux prunelles qui, lorsqu’elles se posent sur vous, vous semblent être des abymes dans lesquelles on pourrait y lire beaucoup de choses si il ne les gardait pas secrètes et pour lui-même. Peu de gens arrivent à soutenir le regard du Holmes, car on y trouve généralement que de la froideur d’un iceberg. Et ces yeux pourtant si froids peuvent donner un air triste à Sherlock. Pour la bonne et simple raison que son visage est très souvent en absence constante de sourire et reste fermé. Un visage qui ne sourit pas lui donne un air soit impassible, soit triste. Et au-dessus de ses paupières, des sourcils d’un noir d’encre quasiment tout le temps froncé dans une expression qui pourrait lui donner un air d’homme contrarié si ses paroles ne venaient pas vous enlever cette idée. Parlons-en, de sa voix, tenez. Une voix de baryton serait les termes les plus exacts pour définir son timbre. Il a une voix grave et profonde, qui impose le silence dès qu’il ouvre la bouche. Une voix assez régulièrement froide et ironique. Une voix qui vous deviendra vite désagréable et qui vous délectera quand elle sera troublée. Vous vous retrouverez bientôt dans l’envie de lui couper la langue, croyez-le bien.

Sherlock est musicien. Et comme pour tous les musiciens qui se respectent, il y a des signes qui ne trompent pas. Pour trahir le fait qu’il soit violoniste, vous pourrez parfois remarquer une fine trace sur son cou, à gauche, et qui a parfois tendance à devenir endolorie par grand froid. C’est l’une des raisons pour laquelle il aime être chaudement habillé. Au bout de ses longs doigts maigres de sa main gauche se trouve de la corne qui sert à ne pas le faire souffrir lorsqu’il pince les cordes de son instrument et qui lui permet de jouer beaucoup de temps sans ressentir la moindre douleur à ses extrémités. Ces choses-là traduisent également une pratique presque intensive du violon, car Sherlock en joue dès qu’il n’a rien à faire ou quand il réfléchie. Pour ne pas dire qu’il en joue quasiment tout le temps quand il n’est pas sur une affaire – et même quand il enquête, l’un n’empêchant pas l’autre –, nous dirons plutôt qu’il est un passionné de violon et qu’il a également put profiter d’un assez bon enseignement auprès d’un très bon violoniste français dans sa jeunesse. Sherlock est apte à redistribuer ses talents à qui voudra bien le supporter pendant les cours.

Maintenant, Il vous faut savoir que le détective est quelqu’un d’assez frileux et qui recherche constamment la chaleur. Mais pas la chaleur humaine d’autrui, non. Il tient à la sienne, c’est pourquoi il porte en période hivernale une écharpe qu’on pourrait qualifier de « bleue de prusse », qui peut paraître plus claire à la lumière. Egalement adepte des longs manteaux noirs, Sherlock se plaît à en aborder, même en été, et jamais vous ne le verrez sans, ce qui donne l’impression qu’il est encore plus grand qu’il ne l’est déjà.

Malgré tout cela, il reste quelqu’un capable de se fondre dans la masse avec une facilité si déconcertante …

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